25 mars 2008

VOYAGES DU DÉVELOPPEMENT. EMIGRATION, COMMERCE, EXIL. Sous la direction de Fariba Adelkhah et Jean-François Bayart. Karthala

Critique

Des anthropologues parmi les migrants

LE MONDE | 10.03.08 | 14h20 • Mis à jour le 10.03.08 | 14h20


Les politiques qui interviennent dans le débat sur les migrations devraient s'intéresser aux travaux des anthropologues. Ils y trouveraient une vision plus large, moins manichéenne du sujet, et nourrie d'observations recueillies sur le terrain. Car les anthropologues, aussi bardés soient-ils de diplômes universitaires, parlent d'expérience. Ce sont des enquêteurs au long cours, comme en témoigne Voyages du développement - Emigration, commerce, exil, l'ouvrage stimulant publié sous la direction de deux universitaires, Fariba Adelkhah et Jean-François Bayart.


Lorsque ces derniers traitent des migrations, des voyageurs partis pour un exil temporaire, c'est en connaissance de cause. Au Sénégal ou au Mali, ils ont interrogé les candidats africains en partance pour l'Europe occidentale. A Dubaï, à Damas, au Caire ou à Istanbul, dans toutes ces villes marchandes où s'échangent les produits de la terre entière, ils ont suivi des Algériennes débrouillardes et volontaires reconverties dans le trabendo, le commerce informel entre leur pays natal et le monde musulman.

En Thaïlande, ils ont arpenté les grands marchés de Bangkok, où des Africains, téléphone portable à l'oreille, viennent vendre et acheter tout et n'importe quoi : des pierres qui se voudraient précieuses, des tissus, des appareils électroniques. A Herat, une ville de l'ouest de l'Afghanistan tournée depuis des siècles vers la province iranienne du Khorassan, ils ont observé comment la circulation des hommes et des marchandises par-delà les frontières étatiques se développe sans être altérée par les fureurs du monde extérieur.

De ce voyage planétaire observé de près et relié "à la longue durée historique" de Fernand Braudel, dont ils se revendiquent, les auteurs tirent des lignes de force et quelques recommandations, en même temps qu'ils mettent à mal des lieux communs.

Ainsi de l'image misérabiliste fréquemment accolée aux migrants. Elle est fausse, assurent-ils : "Le voyage est souvent vécu comme un style de vie picaresque ou épique, même lorsqu'il répond à des contraintes (...) d'ordre économique ou politique (...). Les migrants sont moins des victimes que des héros, et dans leur dispersion ils constituent un peuple qui se pense élu." De même, ajoutent-ils, il ne faut pas voir les candidats au voyage comme des êtres solitaires, se lançant à l'improviste dans une aventure risquée. Les migrations obéissent à des "stratégies cohérentes à l'échelle des familles, des confréries religieuses ou des groupes ethniques".

Les candidats au voyage, hommes ou femmes, s'appuient d'ailleurs tout au long de leur périple sur des "institutions sociales, telles que les entreprises, les Eglises, les sectes, les confréries, les sanctuaires (...), et sur des figures d'intermédiation, telles que les "banquiers" ou les "notaires" informels, les "promoteurs de visa", les "passeurs", les "tuteurs", les "garants" (...)". Au total, ils constituent un mouvement social "autonome par rapport à l'Etat et à ses politiques publiques".

Face à cette lame de fond, inscrite dans l'histoire, construire des remparts, qu'ils soient physiques (les murs de barbelés à Ceuta et Melilla en sont une bonne illustration) ou réglementaires (refus des visas) est dérisoire. Ils ne servent qu'à alimenter une économie de leur contournement, concluent les auteurs.

De même, la politique de "codéveloppement" est une tarte à la crème, écrivent-ils, un peu rapidement, hélas ! Mieux vaudrait, concluent-ils, que l'aide publique au développement (APD) prenne en compte les "acteurs de la mobilité" et leur contribution au développement. Et les auteurs de rappeler que l'argent envoyé par les émigrants dans leur pays d'origine dépasse de loin celui distribué au titre de l'APD.


VOYAGES DU DÉVELOPPEMENT. EMIGRATION, COMMERCE, EXIL. Sous la direction de Fariba Adelkhah et Jean-François Bayart. Karthala, 368 p., 26 €.

Jean-Pierre Tuquoi

Article paru dans l'édition du 11.03.08

23 mars 2008

Lundi 7 avril 2008

7 avril 2008

17-19 heures

Atelier de recherche dans le cadre du Projet transversal Migrations et relations internationales

Les productions artistiques des migrants et des minorités comme formes d'expression politique.

avec Marco Martiniello, Université de Liège-CEDEM

DISCUTANTE : Catherine de Wenden, CERI-Sciences Po/CNRS

Salle de conférences

Entrée libre dans la limite

des places disponibles.

Pas de réservation

Responsable scientifique :

dewenden@ceri-sciences-po.org

Contact :

ballereau@ceri-sciences-po.org






22 mars 2008

28 mars 2008

Quelles statistiques, pour quelles discriminations ?

Journée de débat

28 mars 2008, 10h-16h

2 Boulevard de la Villette 75019

A l’invitation du collectif de chercheurs signataires du manifeste « Enquête sur la diversité : le savoir que refuse SOS racisme »[1]

Des polémiques à répétition sur les moyens de la lutte contre les discriminations, et en particulier la forme et le contenu des statistiques, occupent l’espace médiatique. Les positions semblent inconciliables. Pourtant tous les protagonistes –ou presque- s’accordent sur les objectifs à atteindre. Il doit donc être possible de construire un diagnostic partagé pour ensuite revenir sur les méthodes.


L'objectif de la journée de débat est d'échanger les arguments et de confronter les points de vue, non seulement entre les différentes perspectives de constructions et d’utilisation des statistiques, mais aussi entre acteurs : chercheurs, mouvements associatifs, forces politiques, organisations syndicales et milieux de l’entreprise. Cette journée est ouverte à tou-te-s. Elle sera organisée autour de trois séances, introduite par une courte intervention de cadrage de 15 mn, puis la parole sera laissée à la salle pour des interventions courtes de 5 mn maximum et à des contributions de représentants d’institutions, d’associations, de syndicats et d’entreprises.

10.00 Accueil et présentation de la journée


10.10-11.30 A quoi servent les statistiques face aux discriminations ?

Introduction par Patrick Simon


Place et utilité des statistiques dans les politiques publiques ; place des statistiques dans la connaissance scientifique ; de quoi parle-t-on à propos de « statistiques face aux discriminations » ?; peut-on lutter contre les discriminations sans statistiques ?

11.30-13.00 Les responsabilités sociales et politiques de la recherche

Introduction par Pap Ndiaye


Responsabilités dans les données produites et leurs usages ; éthique de la connaissance, engagement social et politique ; relations entre savoir scientifique et politiques, relations entre savoir scientifique et associations antiracistes, syndicats, organisations politiques.

14.00-15.30 Questions de méthodologie

Introduction par Roxane Silberman


Qui collecte les statistiques et où : fichiers administratifs ou de gestion du personnel, recensements, enquêtes de statistique sociale, sondages d'opinion,
testing, observations ethnographiques, plaintes, etc. Quelles méthodes, avec quelles limites ? qu’il y a-t-il derrière les catégories d'ethnicité, de race, de religion, de couleur, d'origine géographique, de culture, de citoyenneté ou d'origine nationale qui sont impliquées dans le débat.


15.30 – 16.00 Conclusion

Introduite par Nacira Guénif



[1] Consultable sur http://www.mouvements.info/

17 mars 2008

Quelques images



15 juillet 2008

International Association for Southeast European Anthropology (InASEA),
Ankara

21.05.2009-24.05.2009, Hacettepe University
Deadline: 15.07.2008

Aims of the conference

Migration has shaped Balkan societies in the past and continues to mark the present. Historically, the long-standing political organization of Southeastern Europe in large empires facilitated different kinds of migration. In the modern period, the agrarian crisis, unemployment, as well as migrant networks stimulated millions of people to go abroad whether as overseas emigrants before World War One, as so-called “Gastarbeiter” (guest workers) in the 1960s and 70s, or as economic migrants after the collapse of socialism. In the 19th and 20th
centuries, many people were also forced to leave their homes as victims of ethnic cleansing, as refugees from war or political persecution. On the other hand, Balkan countries have recently become hosts to immigrants – including western pensioners who have settled in Southeast Europe – as well as refugees. Furthermore, they have witnessed large-scale domestic migration, mainly from villages to the city, since the mid-20th century.
Migration, thus, has been a typical experience in many a Southeast European life course and transnational links have provided societies in the region important economic, social, and political resources. Apart from its social, economic and political dimensions, migration is also a complex cultural phenomenon. Migrants are often faced with cultural alterity and have to develop alternative modes of intercultural communication. This results in strategies of assimilation and integration, but also of segregation or marginalization. The evidence of 19th century overseas emigration as well as of recent cases show that migration leads to complex processes of cultural and social change both in the country of origin and in the host country. The same holds true for the changes that take place between the first, second, and third generation of migrants, particularly in today’s world of transnational mobility and new media communication (satellite TV, internet, etc.). Migration in, from, and to Southeastern Europe has already found much attention among scholars from various disciplines. However, important aspects of recent and past migration have remained unexplored. Most significantly, there is a definite lack of cross-disciplinary dialogue, of transnational comparison, and of attention to both migrant and host society perspectives. Social scientists tend to focus on large numbers and structural forces, neglecting migrants’ agency; ethnologists often leave social, economic and political determinants out of the picture; the few historians dealing with migration in Southeastern Europe usually focus on only one particular ethnic group, ignoring the essentially
transnational and comparative character of migration processes.
Therefore, this conference aims at facilitating dialogue across disciplines and nations. Its focus will be on the socio-cultural dimensions of migration and it will consider the entire migration process, discussing the relevant social, economic, and political contexts.
Hence, we invite not only anthropologists, ethnologists and ethnographers to propose papers, but also scholars from media studies and communication sciences, historians, social and political scientists, geographers, and scholars from other disciplines. However, all papers should contribute to the understanding of the cultural and social dynamics of migration. Together, we want to explore Southeastern Europe as a unique laboratory for salient aspects of historical and present migration, firmly rooting this region in the global landscape of
migration studies.

Topics


The conference will be organized around a number of major problems for which we encourage paper proposals:

- Historical aspects of emigration and seasonal migration in Southeast Europe in the modern period
- Gender and migration
- Migration and intercultural communication
- Media, new technologies and (post)modern migrant communities
- Migrant experiences of and reactions to (cultural, economic and social) inclusion and exclusion
- Making a new home: ‘adaptation’ and ‘tradition’ between constraints and opportunities
- Perception and representation of Balkan migrants in the West
- Diaspora nationalism and political mobilization of migrants
- Transnational (cultural, social, economic and political) links in the past and the present
- Return migrants as cultural innovators or modernizers?
- Social and cultural dimensions of domestic migration
- Forced migration and its cultural dimensions
- Regimes and policies of emigration and immigration in Southeastern Europe
- ‘New’ immigrants in Southeastern Europe (diplomats, managers, consultants, academics, pensioners, Third World refugees, etc.)
- Migration as a process: decision-making, family strategies, plans for the future
- ‘Illegal’ or undocumented migration (sans-papiers, boat people of the Mediterranean)
- Individual, collective, and cultural memories of migration
- Concepts, methodologies and controversies of current migration research

Paper proposals


Paper proposals are to be sent to the conference organizers by July 15,2008. The proposal must contain the paper title, a 200–250 word abstract, as well as the author’s name, institution, address, e-mail, and a very brief academic c.v. Invited panels are also welcome. The panel organizer(s) should submit the panel title, a 200–250 word panel abstract, as well as a list of the three to four planned presenters including all the information about
individual papers detailed above.
Proposals should refer to the most appropriate conference theme and specify the technical equipment needed for the paper presentation. The papers may be proposed and presented in one of the three InASEA
official languages, i.e. English, French or German.

The paper proposals should be sent to:

- Dr. Ulf Brunnbauer (Free University of Berlin), e-mail:
ulf@zedat.fu-berlin.de

- Dr. Asker Kartari (Hacettepe University, Ankara), e-mail:
kartari@hacettepe.edu.tr

Participants will be notified in November 2008 about the acceptance of their paper.

Proceedings

A selection of refereed conference papers will be published in two
regular issues of InASEA’s annual journal, Ethnologia Balkanica,
(volumes 13 and 14).

Travel and Accommodation


Pending the approval of sufficient funds for the conference, the conference organizers will cover at least a part of the travel and accommodation costs for participants from the countries of Southeast Europe not in the European Union before 2006 (Albania, Bulgaria, Bosnia-Herzegovina, Croatia, Macedonia, Moldova, Montenegro, Romania, Serbia, Turkey). Accommodation for participants who qualify for financial support will be pre-arranged. Other participants will also be assisted in making hotel reservations. More information about
accommodation will be published on the conference website (http://wwwgewi.kfunigraz.ac.at/inasea/conference4.html) in due time.

Registration Fee


InASEA members are entitled to free participation in the conference. Non-InASEA members will be asked to pay an on-site registration fee equivalent to:
15 EUR (participants from the above-mentioned Southeast European countries) and
30 EUR (other participants, including those from the SEE countries that joined the European Union before 2006).

Contact

More information about the conference can be obtained from the
President of InASEA

Dr. Ulf Brunnbauer
Institute of East European Studies
Free University of Berlin
Garystr. 55
D-14195 Berlin
Germany
E-mail:
ulf@zedat.fu-berlin.de

and from the Chair of the Conference Organizing Committee

Dr. Asker Kartari
Hacettepe University, Faculty of Communication
TU-6800 Beytepe
Ankara, Republic of Turkey
E-mail:
kartari@hacettepe.edu.tr

16 mars 2008

Lundi 17 mars 2008

L’Intégration des nouveaux arrivants en France


Un séminaire grand public sur la législation française sur l’intégration comparée à ses voisins européens


Lundi 17 mars 2008


Cité internationale universitaire de Paris, Salle Honorat
17, bd. JOURDAN, 75014 Paris RER B – Cité universitaire / Metro ligne 4 Porte d’Orléans


Séminaire organisé sur la base des résultats de l’Index Européen des Politiques de l’Intégration des Immigrés 2006 (Migrant Integration Policy Index, MIPEX), une publication conjointe du British Council et du Migration Policy Group, Bruxelles. MIPEX est un projet européen qui rassemble des organisations, instituts de recherche et associations européens grâce au soutien du programme INTI de la Commission Européenne.
Le projet vise à comparer les législations en vigueur sur l’intégration des nouveaux arrivants dans 28 pays européens et non européens, en examinant six domaines clés : la participation sur le marché du travail, les conditions de résidence de longue durée, les conditions de réunification familiale, l’accès à la nationalité, les mesures de lutte contre les discriminations et les conditions de participation politique des immigrés.


L’Index utilise plus de 140 indicateurs qui visent à donner une image complète, objective et multidimensionnelle des législations visant à l’intégration des immigrés dans leur pays de résidence. Il quantifie la politique d’intégration de chaque pays en comparant les législations en place aux « meilleures pratiques » définies préalablement sur la base des standards et des normes décidés par tous les pays membres de l’UE au niveau européen (Directives, Règlements communautaires, Conventions du Conseil de l’Europe).


L’objectif de ce séminaire est de rendre compte du classement de la France dans l’Index européen et d’éclairer le contexte qui a permis de produire ce résultat. Le séminaire tentera également de comparer la France par rapport à quelques uns de ses voisins. Cette démarche ne peut être entreprise sans un commentaire critique sur la réalité de l’application de ces normes législatives en Europe.


Le MIPEX est téléchargeable en français et anglais à cette adresse :
http://www.integrationindex.eu/
Plus d’informations sur le séminaire français:
http://www.britishcouncil.org/fr/france-society-mipex.htm

PROGRAMME


10h30 – Accueil des participants et inscriptions
Présidence : Dawn Long, Vice Directrice, British Council France

11h00 – Accueil et Introduction
o Paul de Quincey, Director, British Council France
o Khedidja Bourcart, Adjointe au maire de la Ville de Paris en charge de l’intégration, signataire de l’Index 2007
o François Héran, Directeur, INED – Institut National d’Etudes Démographiques

11h30 - Que mesure le MIPEX ?
Thomas Huddleston, Migration Policy Group, Bruxelles

11h45 - La France au sein des vingt-huit pays : tout juste la moyenne.
Virginie Guiraudon, CERAPS (centre de recherches administratives politiques et sociales), Université de Lille, France

12h15 - Questions / Commentaires

12h30 - Déjeuner

14h00 – Tables rondes sur les thèmes de l’Index
Président : Antoine Math (Institut de Recherche Economique et Sociale, IRES)
Table ronde 1 - Accès au territoire et conditions de séjour
- Xavier Thierry, Institut National d’Etudes Démographiques (INED), France – Evolution françaises et tendances européennes (10 minutes)
- Claire Rodier / Nathalie Ferré, Groupe d’information et de soutien des immigrés (GISTI), France – Accès au territoire et conditions de séjour (10 minutes)
- Albert Kraler, International Centre for Migration Policy Development (ICMPD), Autriche – Accès au territoire (10 minutes)
Discussion

15h00-15h15 – Pause
Président : Christian Joppke, Université Américaine à Paris
Table ronde 2 – Participation des migrants et accès aux droits
- Maryline Bèque, Direction de la Recherche, des Etudes, de l’Evaluation et de la Statistique (DREES), Ministère de la Santé, France - Intégration des nouveaux arrivants en France (10 minutes)
- Marco Martiniello, Centre d’Etude de l’Ethnicité et des Migrations (CEDEM), Université de Liège, Belgique – Intégration et droits politiques (10 minutes)
- Bernardo Sousa, Directeur, Haute Commission sur l’Immigration, Portugal – Accès à la citoyenneté (10 minutes)
Discussion

16h15 – Conclusion
Patrick Simon (INED), France

4 mars 2008

Programme de notre colloque

Colloque « Catégorisation(s) et migrations »
Jeudi 13 et Vendredi 14 Mars 2008

Salle des conférences, CERI-Sciences-Po,

56 rue Jacob, 75006 Paris

PROGRAMME DES INTERVENTIONS :

Matinée du jeudi 13 mars


9h30 - 9h45 : introduction générale

9h45 – 12h45 : Production et interprétation des catégories juridiques

9h45/10h05 > Ségolène Barbou des Places (Université de Picardie Jules Verne) : « Les étrangers “ saisis par le Droit”. Enjeux de l’édification des catégories juridiques de migrants. »

10h05/10h25 > Gilles Frigoli (URMIS, Université de Nice Sophia Antipolis) : « Les usages locaux des catégories de l’action publique face aux situations migratoires. »

10h45/11h05 : Any Freitas (Institut Universitaire Européen, Florence) : « Immigrants. Representation in Parliamentary Debates: the Cases of Italy and Spain. »

11h05/11h25 > Christel Cournil (IRIS, Paris XIII) : « Les “ réfugiés environnementaux” : enjeux et ambiguïté d’une catégorie émergente. »

11h25/11h45 > introduction à la discussion par le président de séance

11h45/12h45 : discussion et débat avec le public

Après-midi du jeudi 13 mars


Présidence de séance : André Quesnel (IRD)

14h30 – 17h45 : Enjeux géopolitiques et transnationalisme : des migrants entre des Etats et leurs catégories

14h30/14h50 > Anzhela Stashak (Kharkiv National University of Internal Affairs): « Category “illegal migrant” - consequents of use. »

14h50/15h10 > Neda Deneva (Central European University, Budapest): « Migration on the Margins of the State(s) : Bulgarian Muslims betwixt and between Bulgaria and Spain. »

15h10/15h30 > Jeanne Hersant-Menares (Centre des Etudes Turques et Ottomanes, EHESS) : « La politique d’accueil des “étrangers d’ascendance turque” en Turquie : le statut dérogatoire des réfugiés apatrides en provenance de Thrace Occidentale (Grèce). »

15h30/15h50 > Luigi Achili (New School, New York): « Labelling in the space of doubt »

15h50/16h10 > Marie-Laure Tending (Université François Rabelais de Tours): « Migrations transnationales Sud / Nord : de l’histoire complexe des relations interethniques. Quels enjeux pour l’intégration des migrants ? »

16h30/16h45 : introduction à la discussion par le président de séance

16h45/17h45 : discussion et débat avec le public

Matinée du vendredi 14 mars

Présidence de séance : Stéphane Dufoix (Université de Nanterre, Institut
universitaire de France)

9h30 – 12h40 : Catégories indigènes et renouvellement des catégories scientifiques

9h30/9h50 >Isabelle Rigoni (Minoritymedia, Migrinter) : « Les luttes de dénomination autour des “médias des minorités ethniques”. »

9h50/10h10 > Lila Belkacem (EHESS, CEMS-IMM) : « Vivre, penser et dire les catégories : les enfants d’immigrants maliens au regard de leur identité. »

10h10/10h30 >Martin Rosenfeld (METICES, GERME Université Libre de Bruxelles) : « Catégoriser les acteurs du commerce d’exportation de voitures d’occasion. »

10h50/11h10 >Claire Schiff (Université de Bordeaux 2, LAPSAC/CADIS) : « Beurs et Blédards : une dichotomie “indigène” à usages multiples. Rapports de genre, de classes et de culture dans les forums de discussion en ligne dédiées à la communauté maghrébine. »

11h10/11h30 > Anaik Pian (URMIS, Université Paris 7 Diderot) : « La figure sociologique de l’aventurier : un type particulier d’acteur de la migration ? »

11h30/11h50 > introduction à la discussion par le président de séance

11h50/12h50 : discussion et débat avec le public


Après-midi du vendredi 14 mars

Présidence de séance : Martine Hovanessian (EHESS)

14h 30 – 17h05 : Redéfinitions identitaires et dynamiques historiques

14h30/14h50 > Frédéric Roustan (IRIS, EHESS) : « Migrants japonais du Tonkin 1885-1954 : entre catégorisations juridiques et catégorisations visuelles. »

14h50/15h10 > Jacqueline de Bony (LISE, CNRS/CNAM) : « Allochtones et autochtones aux Pays-Bas : le mode de gestion de la diversité sociale sous-jacent. »

15h10/15h30 > Julie Voldoire (CRPS, Paris 1 Panthéon Sorbonne) : « La Polonia comme catégorisation de pratique: une terminologie bricolée. »

15h30/15h50 > Claire Cossée (Minoritymedia, MIGRINTER) : « Des “gens du voyage” aux “Rroms”. Généalogie et usage des ethnonymes : vers une impossible neutralité. »

15h50/16h05 : introduction à la discussion par le président de séance

16h05/17h05 : discussion et débat avec le public

17h05/17h30 : intervention des « Institutionnels»

intervention de Marianne Amar (CNHI)

17h30/17h45 : conclusion par le groupe Migractions